Ballade sur le terrain à St Pierre en Vaux

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Grande ballade autour de l’église de st Pierre en Vaux ce matin. En voiture nous repassons devant cette borne en bordure de route qui nous intrigue et nous nous arrêtons peu avant l’église pour débuter notre randonnée dans la forêt.

Nous décidons de prendre le chemin rouge et de ne pas manquer le tournant à droite cette fois. Tout se passe plutôt bien. Nous trouvons une de ces anciennes bornes kilométriques qu’on rencontre souvent dans les forêts alentour mais qui ne sont pas, espérons le, les points rouges du plan.

Au l’emplacement physique du premier point rouge justement impossible de trouver « la pierre à cinq trous ». Déçus nous continuons néanmoins la route jusqu’au moulin rouge. C’est très joli. Est-ce ce moulin qui appartenait aux Hospitaliers jadis ? Nous continuons sur le chemin bleu en pointillé et passons devant la « Tête à la jument », une belle pierre sur laquelle sont sculptés ce qui ressemble à une croix Templière sur une face et un crucifix sur un côté.

Plus tard nous tombons sur les fameuses « bornes » du plan. Ce sont les même que celles au bord de la route et devant l’église come nous le pensions.

Elles sont parfaitement illisibles malheureusement. C’est à peine si on voit la croix caractéristique. Au moins les bornes elles-mêmes sont visibles. Bientôt elles seront peut-être enterrées comme cette borne kilométrique :

La ballade est terminée. Nous sommes dépités car le point d’interrogation sur la date 1?77 subsiste. Mais coup de chance, aujourd’hui l’église est ouverte. Sur un panneau explicatif à l’entrée nous trouvons la réponse. Il s’agit de la date 1677, date à laquelle Colbert a requiert que les parcelles de forêt soient délimitées par des bornes. A cette époque ce sont les Hospitaliers propriétaires des terrains qui ont donc implantés ces pierres et non les Templiers. Dommage ! Quant à « la pierre à la jument » il s’agirait de l’œuvre des celtes. Ce qui ressemble à une croix pattée serait en fait un symbole celtique mais l’explication qui en est faite n’est pas très convaincante. Le crucifix aurait était ajouté plus tard. En ce qui concerne le moulin, il n’est pas précisé s’il s’agit de celui dont parle César Lavirotte mais il était déjà présent dans un plan cadastral de 1772. On peut raisonnablement penser qu’il s’agit du même moulin.